SOS... "Le refectoire un soir et une piscine sous la pluie"

Au secours, amis internautes et rats de bibliothèques! Qui peut m'aider?
Voilà que voulant élargir mon champ de lecture, j'ai décidé de me lancer à la découverte de la littérature japonaise. Je ne connaissais rien, à part les haïku qui, je dois bien l'avouer, m'ennuient un peu et quelques films, qui par la beauté des images, m'avaient émue. et puis m'est tombé entre les les mains le réfectoire et la piscine. Mon premier!... Et je dois reconnaître que je suis perdue.

A moins que ce soit au lecteur de réécrire l'histoire, je ne vois pas très bien le sens de tout cela. Autre civilisation, autre mode de penser le réel, autres fonctions données à l'acte d'écrire, sans doute. mais je serais infiniment reconnaissante si parmi vous se trouvait quelqu'un de mieux in formé, de plus savant ou de plus sensible à cette sorte d'ouvrage, s'il me prêtait ses clefs afin que je puisse entrer si non dans la maison du moins dans le jardin.

En attendant un éventuel coup de main, je crois que je vais l'abandonner sur mon chevet et ouvrir autre chose. Grand merci par avance à ceux ou celles qui pourraient éclairer ma lanterne.

Au fait, l'auteur c'est Yoko Ogawa et le titre: " Le réfectoire un soir et une piscine sous la pluie". Il y a deux courtes histoires mais, moi, je suis restée coincée dans la piscine.

Je ne sais pas de quelle sorte d'ouvrage il s'agit puisque je ne l'ai pas lu, mais j'ai lu d'autres auteurs japonais que j'ai beaucoup aimés et dont la forme semble bien plus classique que celui dont tu parles.

Un exemple lu il y a peu, voilà l'occasion d'en parler, tiens ! Il s'agit de Kafka sur le rivage, de Haruki Murakami, et c'est très chouette. L'histoire croisée d'un ado très intelligent qui fugue et que la lecture passionne, et d'un petit vieux bizarre, qui semble simplet à première vue mais certains événements en suggèrent une explication un peu mystique... A la lisière du fantastique par certaines apparitions, et plein de poésie. En fait, ce livre ne démontre rien, il offre seulement à voir : les choses qui y apparaissent bizarres, surprenantes, décalées, ne sont jamais expliquées. Cela donne l'image d'un monde encore enchanté malgré la modernité, dont les hommes, assistés de toutes les machines imaginables, ne parviendront pas à comprendre le fonctionnement (encore moins maintenant qu'ils oublient les traditions ancestrales). C'est cette beauté mystérieuse que l'on retrouve souvent dans des oeuvres... ben, japonaises (là, par exemple, je pense aux films d'animation de Mizazaki, comme Princesse Mononoké) ! Et à travers tout cela, un ado qui se construit tant bien que mal. Plein d'humour, une lecture apaisante et surprenante, mettrais-je en étiquette sur la couverture si j'étais libraire.

Quelqu'un de bon goût m'avait recommandé "Les paupières" de Yoko Ogawa : un recueil de nouvelles sur le thème du sommeil, je crois (je ne sais plus très bien). Apparemment, l'auteure savait très bien recréer cet instant particulier où l'on tombe dans le sommeil, une sorte de rêvasserie, d'associations bizarres, de cerveau qui prend le large...
depuis je me suis toujours gardée la référence sous la coude mais je ne l'ai jamais lue.

en matière d'édition, Piquier est très reconnue pour tout ce qui est littérature asiatique. c'est vraiment une référence.

c'est tout ce que je peux apporter comme contribution. je connais moi-même assez mal cette littérature.

Merci à vous, je vais essayer Murakami. On verra bien.

En litterature asiatique, un personnage est trés connu, Yokio Mishima, je suis ntrain de lire un de ses livres, qui est interessant, une piece de théatre " Madame de Sade", l'idée de la pièce est de se demander pourquoi la marquise de sade est resté à attendre patiemment son maris pendant qu'il était en prison, et de le rejeter subitement losqu'il en est sorti. Un livre pratiquement composé uniquement de personnages féminin, j'en parlerai quand j'en aurai vu le bout.
Le personnage de Mishima est trés connu, il a été un des premier japonais " people" a affirmé son homosexualité. Il a toujours été trés marginal, et perturbé. Surtout trés connu par le fait qu'il avait programmé son suicide il me semble pres de vingt ans avant de l'avoir faitn et bien sur il a respecté ses dires au jour pres, en se faisant un seppuku ( hara kiri).
J'en connais finalement peu sur le personnage, mais c'est apparament une grande figure de la litérature japonaise ( il y a d'ailleurs gagné tous les principaux prix).