Jours de juin (Glass Julia)

"C'est un roman construit sous la forme d'un triptyque où se succèdent trois étés dans la vie des McLeod. Jour de Juin tisse sa trame entre le passé et le présent, soulignant la fragilité des personnages, leurs moments de grâce et leur quête d'un pays où ils espèrent échapper aux pièges de l'existence et à la solitude."
Le père débute le triptyque en racontant l'histoire de sa rencontre avec sa femme, leur vie, leurs enfants, le décès de celle-ci.
Il part en Grèce pour oublier ?, se souvenir ?
Puis c'est le fils aîné, Fenno, qui prend la plume. Au décès de son père, il revient au "pays". Et oui, il a fui à New-York pour échapper à sa vie tracée. Il raconte son homosexualité, sa venue en Amérique, ses amours, sa librairie.
Le dernier ou plutôt la dernière à raconter est l'ex petite amie de Tony qui lui même a partagé la vie de Fenno.
Tout cela est raconté d'une écriture simple mais touchante, par petites touches descriptives des lieux, des personnages et de leurs sentiments qui nous les rendent si attachants. Une écriture qui vous embarque jusqu'au bout du voyage
Un beau livre, à lire...
Un auteur que je ne connaissais pas. Je suis tombée dessus par hasard à la bibliothèque, pas celle de mes amis, non celle de tout ceux qui aiment les livres et la lecture, la bibliothèque de tout le monde quoi...

Ca a l'air sympa mais... McLeod, rien à voir avec le clan des McLeod, hein ? Duncan, les immortels et les décapitations sur fond de musique de Queen ? Ouf !

En effet rien à voir avec ces MacLeod là, bien que les rescapés vont à New-York pour le rassemblement final. Convergence du nom et du lieu, seulement.
Le héros de ce livre, Fenno va aussi à New-York, étudier, y vivre.. Homosexuel, il raconte sa rencontre et la fin de vie à cause du sida, d'un homme qu'il nous décrit petit à petit. Belle description d'un homme qui va décider de la façon dont il va mourir.
Pas très gaie cette histoire, mais belle et à lire...

bah de toute façon, ça se saurait si on lisait des livres drôles sur ce forum...

les histoires de libraires, homosexuels, immigrés à New-York ça me fait penser à du Paul Auster.
Y'a un lien ? je veux dire... ça y fait penser, ou c'est complètement dans un autre style ?

Je crois que la demoiselle ne te répondra pas, elle s'est désinscrite du forum... d'où son nom changé en "invité". Erreur de manip' ou vexée par notre arrogance, seul le très-haut en connaît la raison.

La jeune fille n'est pas partie, elle a seulement crée un autre compte pour changer l'adresse mail. Et comme elle n'a pas su le faire à partir de son ancien compte (et oui, elle n'est pas très douée la fifille, cela arrive à beaucoup de monde, non ? Rassurez-moi à ce sujet, sinon je vais mal dormir...), et bien elle a tout bazardé pour repartir de zéro !!! Le très haut n'y est donc pour rien.
En ce qui concerne ta question, je nai pas lu Paul Auster, alors impossible de répondre.
Mais peut-être que tu m'en diras un peu plus à son sujet, non ?

Ouf ! Je te rassure : il n'y a pas de possibilité de changer de mail, tu as donc fait ce qu'il fallait.
Quant au très-haut, tu me rassures. Cela aurait bousculé mon agnostisme (je suis chatouilleux de l'agnostisme, y en a c'est les pieds...).

Ouf, donc ce soir je vais bien dormir, ayant découvert que tout compte fait je ne suis pas si mauvaise que cela dans les couloirs souvent obscurs, de l'informatique.
Mais tu n'as pas répondu à ma question, c'est comment Paul Auster ? Faut-il s'y plonger ?

c'est très bien, oui on peut s'y plonger.
MAIS en ce qui me concerne y'a toujours un moment (souvent le tiers du milieu) où je pique du nez, je me force un peu pour continuer. Et ça repart après... L'auteur est peut-être un peu "bavard" par moments.

Pour te donner une idée, on a dû faire un sujet sur le dernier Paul Auster, dans la rubrique "Bouquins" : par ici.

J'avais bien aimé "Brooklin Follies" et "Moon Palace". Mais oll est meilleur spécialiste que moi sur cet auteur.
Pour te faire une idée de l'univers, tu peux aussi regarder "Smoke", un excellent film tiré d'un de ses romans, je crois.

Pour moi Paul Auster c'est New York, la vie de quartier, avec des personnages un peu flous (à la lisière du normal et du déjanté, mais soft), souvent ecclectiques (immigrés, étudiants, mères au foyer, jeunes, vieux,... ) qui se croisent au quotidien...



PS : contente qu'on n'ait pas fait fuir la dame. bienvenue, donc !

Suite de la discussion sur Paul Auster sur le fil qui lui est dédié...