un fait curieux : la saison 3 d'une série tv est souvent la charnière entre la créativité des deux premières et le rythme de croisière des cinq (ou plus) suivantes. qui fait que la série perd de son intérêt.
pour exemple : la saison 3 de Dexter.
les deux premières étaient fournies en rebondissements, en révélations sur Dexter (son passé, sa famille, qui ou ce qu'il est vraiment...). la troisième saison, sans être nulle (au contraire) a quand même un léger goût de fade, on ne comble plus aucun vide de son passé, on n'apprend rien de plus sur lui, on a un énième sérial killer en ville, et Dexter qui manoeuvre entre sa famille et son "penchant". on a le rythme de croisière...
et en réfléchissant un peu, et bien je me dis... que j'ai arrêté de me marrer devant Scrubs à la troisième saison. que je n'ai même pas voulu regarder la troisième saison de Prison Break (la bande annonce m'a suffit). et même pour West Wing j'ai dû me lasser à peu près à la troisième saison...
que se passe-t-il ? existe-t-il une loi physique ou implicite dans le milieu, qui fait que la créativité cesse à la troisième saison ? est-ce que les scénaristes se retrouvent coincés entre la nécessité de faire évoluer les personnages (sinon c'est lourd) et l'ordre de conserver les mêmes recettes puisque c'est ça qui plaît au public ? mais pourquoi à la troisième saison ? les troisièmes saisons sont-elles le Mal ?