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 Le film-dont-on-peut-se-passer du mois

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oll
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oll



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MessageSujet: Le film-dont-on-peut-se-passer du mois   Le film-dont-on-peut-se-passer du mois EmptyMar 23 Sep - 15:09

L'autre jour, en manque de cinéma, je décide de me diriger vers le tout-nouveau-tout-beau-multiplexe de Niort en me disant que sur toutes ces salles, y devait bien y avoir un film curieux qui vaudrait ses 6 €.
Me penchant sur les affiches (je suis très grand), qu'aperçois-je entre les clonewars et autres kungfupanda et leurmoraleetlanotremaisnet'enfaispasjevaisbienjedormiraidanslesalon ? un film dont je n'avais pas du tout entendu parler qui tient place dans le Japon moderne, et qui parle de livres, de la confrontation entre un auteur machiavélique et un universitaire un peu guindé (ceci est un euphémisme). Evidemment, mon esprit intéressé ne voit pas que l'affiche est moche, que l'acteur principal est Benoît Magimou et que nous nous trouvons à la croisée du thriller et de l'histoire d'amour entre un petit français désorienté et une geisha, parangon du fantasme de l'occidental. Avide d'exotisme et d'une intrigue s'articulant autour de la lecture, je m'engouffre dans la salle sombre avec la même naïveté qu'un lapin dans un piège. Hum.

Habituellement, la porte d'un piège à lapins se referme brusquement en faisant un grand CLAC, faisant sursauter le candide petit animal qui prend instantanément conscience de sa précaire situation. Voir Magimou ouvrir la bouche fut pour moi cette révélation. J'allais dire qu'il joue comme une chaussette. Mais ce n'est pas rendre justice à son incomparable absence de talent, à ces abysses insondables de médiocrité. Comment dire ? Quelqu'un qui chante faux est toujours à côté de la note, pas forcément loin, mais cette continuité dans l'approximation fait que c'est insupportable. Pour Magimou, c'est pareil. Il est toujours à côté, soit pas assez, soit surjoué, mais jamais la note ne tombe juste, tellement que c'en est incroyable. j'ai donc senti ma colonne vertébrale se glacer quand, au bout de 7 minutes, j'ai réalisé que non seulement c'est le personnage principal, mais en plus, la mise en scène faite que la star n'est jamais bien loin du centre de l'image, et souvent en gros plan. Jamais le regard ne peut se porter ailleurs, on a toujours sous les yeux un petit blondinet sans vitalité qui joue à faire l'acteur sans vraiment être là. Je serais sorti si je n'avais pas entraîné un camarade dans cette aventure, je suis donc resté par compassion et solidarité. J'ai donc fait pénitence, car si cet acteur est le pape de la médiocrité, il faut ajouter que ses congénères alimentent les rangs d'une véritable armée d'évêques.

Je reste donc, et me rend compte les comédiens appuient en fait leur médiocrité sur l'inanité des dialogues. Banals et sans invention, on n'y croit pas plus qu'aux marionnettes qui les prononcent. Pour le reste de mes griefs, la musique est digne d'un film des 80' et elle accompagne l'intrigue de manière un peu trop... pédagogique. Au cas où t'aurais pas compris que le moment était tragique, on en rajoute une couche pour être sur que tu comprenne bien. T'es sûr, hein ? Bon, au cas où, on rajoute un coup de "tin-tin" ! Pédagogique, donc, cela est valable pour tout le film. La mise en scène nous fait avancer pas-à-pas pour que le public ne soit pas perdu : en conséquence, un manque certain de finesse. Par exemple, la moindre évocation de scènes du passé (même anodines) est illustrée par un flash-back. Comme si le film avouait son incapacité à raconter en illustrant toujours par une image.
Enfin, une mention spéciale à la scène sensuelle du film, où la geisha suce les gros orteils de Magimou en gros plan (beuh !) tandis qu'il regarde en l'air, la bouche entrouverte, lui faisant une tête de dorade frite.

Une déception, donc, dans la mesure où le film avait aussi pour but de parler des relations ambigües entre un auteur et ses lecteurs, entre le mythe et la réalité par l'intermédiaire d'un personnage, la geisha, qui use de son attirant pouvoir de fascination afin de déformer le réel et de manipuler les hommes, comme toujours guidés par l'étendard qu'ils portent à leur entrejambe.
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poussin

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MessageSujet: Re: Le film-dont-on-peut-se-passer du mois   Le film-dont-on-peut-se-passer du mois EmptyMer 24 Sep - 9:04

mouhahahahaha !
(j'adore)
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tomcine

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MessageSujet: Re: Le film-dont-on-peut-se-passer du mois   Le film-dont-on-peut-se-passer du mois EmptyDim 28 Sep - 2:46

Rien que la bande annonce vu il y a déjà quelques temps ne m'avez gère donné l'envie d'aller le voir.
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MessageSujet: Re: Le film-dont-on-peut-se-passer du mois   Le film-dont-on-peut-se-passer du mois Empty

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